Le baoulé en Côte d’Ivoire : quand la langue est un facteur de développement personnel et social
« Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (Matthieu 16, 26) demande Jésus dans les évangiles. « A quoi sert-il de parler toutes les langues du monde si l’on ne comprend pas sa langue maternelle ? », pourrait-on aussi dire. Comprendre sa langue maternelle est donc d’une importance capitale pour l’individu, comme l’âme pour la personne humaine. Et comprendre sa langue maternelle dans l’environnement africain, dans l’air culture de la Côte d’Ivoire, en particulier chez les Baoulés (peuple de CI), ne revient pas seulement à savoir parler la langue, il prend en compte aussi l’attitude, les habitudes, les automatismes, en somme la connaissance de la culture.