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Côte d'Ivoire : Abidjan, entre poussière, boue et odeurs pestilentielles

 

Côte d'Ivoire : Abidjan, entre poussière, boue et odeurs pestilentielles "crédit photo : Christ Koffi"
Côte d’Ivoire : Abidjan, entre poussière, boue et odeurs pestilentielles « crédit photo : Christ Koffi »

On peut les compter sur les doigts d’une main, les Abidjanais qui se réjouissent d’un climat ou d’un autre, ou qui sont simplement fous de leur ville.

Quand le temps est clément à Abidjan, l’humeur de l’Abidjanais n’en est pas autant car il doit faire face à la poussière. Aussi incroyablement que cela puisse paraître, c’est sur le tronçon urbain des plus 5000 kilomètres de voies bitumées que compte la Côte d’Ivoire que s’élève cette poussière.

Après la pluie, « Dieu merci », devait-on s’attendre de la part de l’Abidjanais qui, en même temps, aurait retrouvé sa bonne humeur. Au contraire, c’est des « M… » qu’il lance à chaque bond car il doit affronter une autre réalité: la boue. Et, sur ce même bitume. Mais où est donc passé notre bitume ? Ou, à quand un nouveau bitume ? Puisque, le bitume n’est éternel, j’imagine.

Que ce soit avec la poussière, ou avec la boue, l’Abidjanais doit faire face à un autre drame. il est, en permanence, et de tout côté, assailli par les odeurs : odeur de tas d’ordures, odeur d’eaux sales et d’immondice s’écoulant sur le bitume, devant des habitations, et dans l’indifférence totale. L’habitude est vraimnt une seconde nature. Et l’Abidjanais, lui, se trouve dans un insidieux étau.

« Qui va nous sauver, ici, à Abidjan ? Qui va nous sauver, ici, à Abidjan », chantait déjà le groupe Zouglou Poussin choc en 1996. Et, moi, je vous renvoie la question : « Qui va nous sauver, ici, à Abidjan ? »

 

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Auteur·e

revedehaut

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